| dc.description.abstract | Pré fa c ef
là médecine, cette fciencê fî vafle
& qui met à contribution toutes les
connoiffances, pour les appliquer à
l’avantage de l’homme sç des animaux ,
ne doit pas être feulement regardée
comme l’art de connoître & de guérir
les maladies , mais encore comme
celui de veiller fur le pbyfique de
l’homme, de diriger fon éducation,
de fortifier fes organes , d’en conferver
la vigueur, d’en prolonger le jeu;
c’eft la premiere fcience du philofophe,
du légiflateur ; elle porte fon
flambeau fur le moral des aâions humaines,
comme fur le pbyfique des
fondions des corps organifés, & re- .
garder le grand médecin comme un
limpie guérifleur, eil une injuflice
qui ne peut être due qu’à une ignorance
abfolue fur la premiere de
tontes les occupations humaines. telle ’
eil cependant l’idée qu’ont la plupart | pt_BR |
